La côte ouest

« Bon alors voilà, depuis mardi j’ai pas eu une seconde à moi pour faire le blog, parce que déjà j’ai décidé de faire plus de km par jour, et en plus entre le mauvais accès internet et simplement le temps qui n’est pas extensif, impossible pour moi d’écrire… »

N.B. : j’avais commencé à écrire cet article aux environs du 24 ou du 25… et puis le temps a filé, j’ai beaucoup beaucoup pédalé, et je n’ai plus du tout eu de temps à consacrer au blog. Je vais donc essayer de donner un aperçu de ces deux semaines sur la Côte Ouest 🙂

Forcément, je ne vais pas aller dans le détail, mais plutôt à l’essentiel, grâce aux photos que j’ai pu prendre et vidéos.

Donc je suis partie d’Orthez mardi matin le 21 après mon premier camping sauvage, j’ai fait quelques courses et trouvé une pâte à tartiner basque qui est très très bonne pour le matin et mes petits plaisirs au goûter 🙂

Le basquella c’est super bon!
Départ dans la forêt landaise
Mmmm les bonnes mûres sur le chemin!

Pour l’anecdote, j’avais récupéré sur la côte méditerranéenne un super beau caillou tout brillant, et j’ai décidé de le déposer symboliquement sur cette plage, comme un pont entre les 2 mers… C’est le symbole de mon passage, ma petite pierre à l’édifice… On est rien et tout en même temps…. Voilà pour l’instant philosophique.

Ensuite retour sur la route.

Saint-Paul-lès-Dax
Mimbaste, et tous ces arbres coupés
Photo panoramique de la forêt domaniale de Saint Julien-en-born

À partir de cette semaine, j’ai alterné camping sauvage et camping payant. Donc mardi soir j’ai dormi dans un camping, le camping du lac à Sainte Eulalie-en-born, correct sans être exceptionnel. J’ai rencontré ce soir là 2 cyclovoyageurs hommes cette fois, qui voyageaient seuls! « Ils ont pas peur?? » 🙂 Je fais la blague car c’est la question que l’on pose souvent en premier aux femmes voyageant seules. Mais heureusement de moins en moins, on me dit plus souvent « Vous êtes chargée! » 🙂

Mercredi 22, je démarre en passant faire divers achats, et en cherchant un vaporisateur à Gifi, je tombe sur cette magnifique éolienne!!! Je m’empresse de décorer maroulibre avec, ce sera mon nouveau compagnon de voyage!

Et je peux vous dire qu’elle a du succès! Plusieurs personnes en vélo souvent me font des commentaires positifs, et certains enfants me saluent et font des commentaires à leurs parents, c’est chouette!

Ensuite je pédale, je prends peu de photos, c’est un peu toujours pareil, des pins dans les landes.

Vous pouvez voir sur cette photo mon deuxième achat à gifi : un petit sac isotherme (plus ou moins…), qui garde un peu plus au frais mes aliments frais, plutôt pratique pour essayer de conserver fraîche une bière achetée fraîche.

Ça y est, nous entrons dans la Gironde

Le soir du mercredi, je voulais pédaler plus, mais j’arrive sur la dune du Pyla et le dénivelé est conséquent, je suis toujours en train de monter, descendre…. Je n’ai fait qu’une cinquantaine de km mais tant pis, je m’arrête au camping du Pyla (donc d’ailleurs ce soir pas de camping sauvage, ce sera pour le lendemain), pour 19€ la nuit mais je ne regrette pas une seconde étant donné le spectacle qui va s’offrir à moi le soir : le coucher du soleil sur la dune du Pyla, un paradis 🙂

ma place de camping

Ça vaut le détour, je suis contente d’être passée par là. Le lendemain jeudi 23, je continue ma remontée le long de la côte.

J’arrive au croisement où je peux faire un détour pour passer à la baie d’Arcachon, ou alors aller directement direction Biganos. 2 cyclistes sympathiques me conseillent de faire le détour pour voir Arcachon et je leur fais confiance, c’est parti pour la baie! Il faut savoir que mon chéri m’a mise au défi de tout faire à vélo jusqu’à Nantes, sans prendre une seule fois le train! Et j’ai quand même une belle quantité de kms devant moi…. donc se rajouter des kms, c’est dangereux. Mais c’est pas grave, j’aime les challenges 🙂

Joli chemin

Près d’Arcachon, pause thé puis photo sur un ponton d’Arcachon.

Arcachon, et ben mis à part que c’est très bourgeois, on peut voir des baraques qui ressemblent plus à des châteaux qu’à des maisons, la beauté m’a pas transcendé… c’est cossu quoi.

Et puis je continue vers le nord, retour des pins landais, et de jolies maisons construites toutes en bois.

Le soir, je décide de faire du camping sauvage, et j’ai mis un moment avant de trouver mon spot… il faut savoir que c’est interdit de camper dans les pins longeant les dunes, pour les préserver… en même temps je suis respectueuse de la nature et je sais faire attention….

Je tombe finalement sur un espace avec 2 tables en bord de chemin, je décide de m’arrêter là et de planter ma tente en contrebas.

Ma petite installation tente et séchage de linge

Ce camping sauvage était mémorable! Pourquoi? Parce qu’étant au bord de la mer, j’ai décidé de m’aventurer dans la forêt, et de gravir les dunes qui étaient quand même très grandes pour attendre l’eau et voir le coucher du soleil. J’ai essayé de repérer où je passais pour ne pas perdre ma tente… j’ai quand même pris ma frontale au cas où. Puis j’ai réussi à atteindre le haut de la plage et à voir le coucher de soleil 🙂

Sauf que pour retourner à la tente, j’ai vu un chemin, je l’ai suivi, ce n’était pas tout à fait par où j’étais passée mais je me suis dit que j’allais voir ma tente… AHAHAHA

Je suis quand même retombée sur le chemin de vélo, donc en soi je n’étais pas perdue, mais en débouchant sur le chemin j’étais persuadée que ma tente devait être sur la gauche… Et j’ai marché mais je ne voyais pas les 2 tables… et la nuit commençait à tomber… j’étais un peu angoissée même si je savais très bien qu’elle ne devait pas être loin. Finalement, j’ai rebroussé chemin et les tables étaient sur la droite du chemin où j’ai débouché, juste un peu après… j’étais sure d’avoir dévié sur la droite alors que c’était sur la gauche 🙂 Bref, plus de peur que de mal. Puis ensuite, j’ai pu me faire la vraie douche de camping sauvage : à poil dans la forêt, un peu d’eau sur le corps et hop! C’est vraiment agréable de se retrouver nue au milieu des pins 🙂

J’ai pris les photos de la tente et des tables (et de mon ombre) le vendredi matin sur le départ, 8h prête 🙂

Cette journée du vendredi, j’ai pris très peu de photos car beaucoup pédalé, seulement une pause devant la mer, et une petite vidéo.

Le vendredi soir, j’avais fait 76km, je voulais en faire plus mais je savais que plus loin les campings étaient peu nombreux et chers. J’en trouve un, camping municipal, le camping du Gurp. Grosse déception!! J’arrive à 17h, l’avantage c’est que je vais avoir le temps de planter la tente, manger, peut-être faire le blog…. que nenni!

Le personnel me propose d’aller voir les emplacements qu’il reste (sans me dire lesquels sont libres), d’en choisir un et de revenir. Je me dis pourquoi pas, ca devrait pas prendre trop de temps… Mais c’est un immense camping! De 1000 emplacements, délimités par des mini plots, difficile de déterminer la taille réelle des emplacements… Je finis par trouver un coin, je me dis je plante la tente et comme ca j’y retourne après. Sauf que je me suis trompée, je suis sur l’emplacement de quelqu’un d’autre. Ils m’expliquent que certains s’en vont la journée mais l’emplacement est quand même pris, ils vont revenir. Ils me redonnent une carte avec cette fois les emplacements libres. La blague…. J’y retourne, et me met finalement sur un emplacement avec électricité, ils sont malins dans ce camping, si tu te mets sur un emplacement sans électricité tu es forcément loin d’une borne électrique. Et si tu te mets sur un emplacement avec électricité, tu payes quand même peu importe si tu utilises ou pas! Au final, j’ai du démonter ma tente, la replanter ailleurs, et j’ai payé 21€ pour une nuit en camping, un camping qui m’a fait perdre 2h précieuses dans toutes ces conneries. Vous imaginez comme j’avais les boules!!!

Et le soir, la musique des concerts sur la plage jusqu’à minuit, le pied… Heureusement, le samedi matin, mes voisins bien sympathiques m’ont invité à boire le café et j’ai pris le petit déjeuner en leur compagnie, ils m’ont expliqué le fonctionnement de ce camping bien particulier, un camping d’habitués, la dame vient tous les étés pendant 2 mois depuis 40 ans… c’est un camping agréable, alors ca doit juste être le personnel. Puis c’est sûr que pour des gens avec campings car ou même voiture, c’est pas cher, c’est le même prix que ce que j’ai payé! Donc c’est un camping pas cher pour les non cyclovoyageurs. Et c’est drôle, il y a une majorité d’allemands, va savoir pourquoi.

Donc le samedi 25, je pars vers 9h30, j’ai traîné sur le petit déj, et à peine partie, il se met à bruiner, puis même pleuvoir… Alors bon on va pas se plaindre, j’en aurai eu peu des journées comme ca, mais c’est jamais hyper fun de pédaler sous la pluie…

À Mérignac, la statue de la liberté fabriquée par la municipalité de Soulac-sur-mer pour honorer le départ de La Fayette vers l’Amérique

Puis ensuite j’ai du prendre un bac, qui ressemble plus à un ferry tellement c’est un gros bateau, entre Saint-Porchaire et le Verdon-sur-Mer.

Le soir, je m’étais fait de nouveau un dhal de lentilles, et j’ai pu manger le reste le midi dans le ferry, gain de temps! 🙂 J’ai cru que la pluie allait s’arrêter, mais une fois arrivée, il a fallu sortir l’accoutrement de pluie!

Le vélo aussi est habillé.

la vue de Vaux-sur-Mer avec le ciel gris

Les maisons à Saint Palais-sur-mer ont des noms de pierres précieuses.

Puis les cabanes de pêcheur et les roches, c’est sympa le côté sauvage dans ce coin, même si les maisons n’inspirent pas un esprit populaire 🙂

Aux alentours de 18h, je me trouve un champ pour camper, très sympa!

J’ai droit à de la bruine juste après avoir monté ma tente, je me réfugie dessous et finis par cuisiner à l’intérieur de la tente, avec le double toit légèrement ouvert. Je ne sais même plus ce que j’ai mangé, je crois que j’ai fini le dhal de lentilles, il en restait encore, et j’ai mangé des maquereaux avec. Je me souviens par contre que j’ai seulement fait une toilette sommaire à l’intérieur de ma tente, j’étais encore légèrement poisseuse pour dormir mais tant pis…

Dimanche, départ assez tôt, le terrain devient difficile car je passe un long moment à pédaler au milieu des marais. Forcément, c’est marécageux 🙂 mais c’est dur parce qu’il fait chaud (malgré le ciel gris) et que les chemins sont faits de sable et cailloux, ca va lentement… L’avantage, c’est que je renoue, même de loin, avec mes amies les bêtes 🙂

Ensuite un joli pont (ca faisait longtemps) et la très jolie gare de Rochefort.

la Charente il me semble

Je passe près de l’île d’Oléron mais aussi non loin du Fort Boyard ! Alors j’ai voulu croire que c’était le Fort Boyard que je pouvais apercevoir depuis la côte, a priori c’est plutôt le Fort Enet que je pouvais voir. M’enfin.

Sur le chemin je craque pour un Mc Flurry au Mc do, il fait chaud et ca fait du bien 🙂

Puis une borne du tour de France, fallait que j’immortalise mon demi-tour de France 🙂

Puis des paysages desséchés de marée basse.

Et j’arrive à La Rochelle! Je me fais un petit demi-pêche en terrasse bien mérité! Il est 17h30, j’ai repéré un petit camping pas trop loin, je suis pas mal et je m’accorde cette pause. Je téléphone quand même pour vérifier la disponibilité, et je sens que le patron est un peu parano, je fais une blague qu’il prend mal suite à de mauvais commentaires qui ont été faits sur son camping… bon, j’y vais quand même, c’est 12€ la nuit, un petit camping familial, il a pas l’air méchant.

Le camping est sympa, j’ai une table pour faire ma popote, il y a beaucoup de cyclovoyageurs autour mais je fais mon asociale et je ne vais parler à personne.

je me suis brûlée les doigts avec mon réchaud… 🙁

Je dors bien, mais je suis tellement fatiguée que je me réveille vers 6h et ensuite me rendors, jusqu’à presque 9h! Le temps d´émerger, je n’ai toujours pas rangé mes affaires à 9h30, et le patron du camping vient me voir alors que je suis dans ma tente et me demande si j’ai payé l’électricité la veille. Car je me suis branchée sur une prise alors que je n’avais pas le droit… Je dis que non, il me dit que je devrai payer en partant, mais en même temps il m’enlève la doublette qui me permettait de me brancher, en manquant d’ailleurs de partir avec mon adaptateur…

Et ben ca m’a un peu gavé, surtout que c’est 5€ l’électricité! Non mais faut pas déconner, pour tirer même pas 20cts réels… du coup, j suis partie sans payer (j’avais payé le camping la veille hein, je parle que de l’électricité, je suis pas comme ça). Ça m’a mis un coup de pression un peu gavant.

Lundi 27, je pars donc assez tard, je crois aux alentours de 10h30. C’est le jour du passage en Vendée.

Le terrain est pas facile en Vendée, beaucoup de marais avec des chemins de cailloux qui ne permettent pas d’aller vite. Et il commence à refaire chaud, sans ombre, c’est pas facile.

J’ai beaucoup aimé ce chemin et ce portail, qui m’a inspiré une pensée philosophique.

Parfois on s’imagine une porte infranchissable, alors qu’il suffit d’essayer, le chemin est derrière 😉

Ce lundi, j’ai pédalé environ 90km il me semble, et j’ai poussé jusqu’à tard, j’ai choisi de faire du camping sauvage à côté du chemin dans un bout en forêt. Il était 20h quand j’ai commencé à monter ma tente, et là le drame : mon arceau central se casse, impossible de le réparer, la tente ne peut pas être montée. Heureusement, j’ai mon hamac, et il y a des arbres. Ce sera nuit en hamac ce soir. Mais il bruine… Branle bas de combat, je tente tant bien que mal de fixer mon double toit par dessus le hamac, il me tombe dessus et laisse passer les gouttes (ou c’est un effet de condensation ?)… Je suis ravie, une soirée comme on les aime. J’essaie de garder le moral même si je me sens un peu démunie ce soir là et pas en sécurité…. Mais la bruine a du s’arrêter vite car je m’endors et ne me réveille pas avant 6h du matin.

Aujourd’hui il va falloir réparer la tente! Sous peine de ne pas pouvoir continuer le voyage! Impossible de dormir toutes les nuits en hamac, il n’y a pas toujours des arbres dans les campings, puis niveau confort c’est pas top, et le hamac ne protège pas de la pluie…

Je pars donc assez tôt mardi 28, vers 8h, et je pédale jusqu’aux sables d’Olonne, une 40aine de kms, je fais la pause déjeuner au bord de la mer puis direction Décathlon! Ils ne peuvent pas trop m’aider, je ressors, je tombe sur 2 cyclovoyageurs qui eux voyagent dans la lenteur, une 20aine de kms par jour, et la fille me suggère de trouver un métallurgiste qui puisse me faire une réparation sur mon arceau. Je cherche sur Internet et trouve Nicolas Petitthory, qui est en fait un peu loin et ne peut pas m’aider physiquement, mais il se prend de pitié pour moi et décide de m’aider. Il me demande de prendre des photos pour qu’il puisse voir la cassure, et me suggère par texto d’aller dans un magasin de bricolage, ca tombe bien il y en a un à côté. Je trouve un tube d’alu anodisé de diamètre un peu plus grand que mes arceaux, et grâce au personnel du magasin, et aux nombreux messages de Nicolas, j’achète une tige de plastique composite, que je peux glisser à l’intérieur pour solidifier le tout. Je fais même la découpe sur place moi-même d’un petit bout d’alu et de la tige à la bonne longueur, la bricoleuse du dimanche au taquet!

J’ai pris tout de même quelques photos mardi, malgré avoir passé un moment dans l’après-midi à trouver la solution. Là je pense que c’est bon, plus qu’à tester en montant la tente! Ce soir ce sera camping donc, au pire je dormirai dans les sanitaires! Ou à la belle étoile s’il fait beau.

Les marais
Jolie ombre

Un moment sympa sur le marais poitevin.

ils sont mignons non?

D’autres copains animaux 🙂

Vers 19h je trouve un super camping à 10€, le Petit pavillon à Saint-Gilles-de-croix-de-vie, petit camping familial avec un super accueil, et c’est parti pour l’atelier bricolage.

J’ai compris comment on démontait la ficelle pour ensuite enlever les bouts d’arceaux!
Petit bout d’alu anodisé mis en place

Je suis tellement fière de moi! Grâce à l’aide d’autres mais à ma mise en place, j’ai réussi à réparer ma tente et à la rendre de nouveau fonctionnelle! Je suis trop contente 🙂

Départ mercredi 29 vers 9h pour essayer de faire beaucoup de kms, car il en reste beaucoup à faire en 2 jours! Le matin, je ne fais pas de photos car il faut pédaler. Mais je croise le couple que j’avais croisé la veille, et qui ont dormi dans un camping proche du mien. Ils sont avec leur fille de 5 ans et demie, elle a un système entre le vélo et la carriole, elle a une roue arrière et un pédalier, elle est sur un siège attachée et ce système est fixé au vélo du papa. Elle peut pédaler pour aider surtout sur la montée, mais ne peut pas être détachée du vélo et pédaler seule puisqu’elle n’a pas de guidon et de roue avant, ce que le follow-me permet (un système qui permet d’attacher un vélo d’enfant à un vélo d’adulte).

J’ai pédalé un peu avec eux, et ils devaient s’arrêter à Noirmoitier. J’ai décidé de faire un petit détour et d’aller jusqu’au pont de l’île avec eux, et nos chemins se sont quittés sur le milieu du pont.

Ils m’ont fait découvrir un couple progressiste : leur fille a pris leurs deux noms quand ils l’ont eu, et du coup quand ils se sont mariés, ils ont chacun ajouté le nom de l’autre à leur nom, du coup ils s’appellent tous « Ragot-Mercier », et le premier est le nom de la mère, juste parce que ca sonnait mieux dans ce sens… Je trouve ca hyper chouette, enfin une logique familiale, en dehors de la perte d’identité de la femme face au mari…

Puis j’ai continué seule et j’ai pris en photo le pont de l’île de Noirmoitier depuis la terre.

Pour ma dernière nuit avant Nantes, j’ai trouvé un endroit le long de la plage, sous des pins, pour me poser pour la nuit, et j’ai pu encore profiter du coucher de soleil sur la mer le soir 🙂

Puis jeudi 30 : il me reste beaucoup de kms à faire, à ce moment là j’ai calculé 100km max, en essayant de couper un peu sur le chemin!!! La mission déjà!

Je pars à 8h, puis c’est parti pour pédaler, pédaler…

Je prends quand même des photos à Pornic.

Petit passage à Saint Michel-chef-chef, le pays de la madeleine, mais je n’ai pas pris le temps de visiter la fabrique… Seulement le temps de me poser à un bar PMU qui m’a fait payer 2,50€ ma menthe à l’eau mais a refusé de remplir mes gourdes! Il faisait bien 36º dehors, hallucinant ce monde…

J’ai finalement atteint Saint-Nazaire : ca y est, je suis à la jonction de l’euro vélo 1 et l’euro vélo 6, le début de la Loire à Vélo 🙂

Il reste 59km, j’en ai déjà fait au moins 45….

Puis la chaleur, le chemin pas facile à trouver, les galères…

Et ensuite, j’ai pédalé, pédalé… dur dur sous la chaleur, et les kms passent, 80, 90, 100… je ne suis toujours pas arrivée, mes hôtes, Isabelle et Pierre, des amis CCistes habitent au Nord de Nantes et le chemin où me fait passer Google maps est très beau, au bord de l’Erdre, avec des passerelles qui font passer au milieu de l’eau. Je ne prends pas de photos car pas le temps, il est déjà 20h passés… et à la sortie de ce chemin, un chemin caillouteux en montée impraticable à vélo, je commence à pousser, je me casse la figure, et j’arrache ma selle de vélo en m’y accrochant… 🙁

Fatiguée?

J’arrive enfin, à 21h!! Et j’ai fait 121km!!! J’avais jamais fait ça de ma vie! L’exploit!

Je suis accueillie comme une princesse : bière, et bon repas, une douche, un lit confortable… Je suis tellement fatiguée que je m’endors dans un brouillard.

Le vendredi 31, départ pour Paris, 3 jours de travail sur une nouvelle création, je laisse mon vélo à Nantes pour le retrouver le lundi 3 août. Pierre m’a recollé ma selle pendant mon absence, trop sympa 🙂

Quelques photos de Paris :

C’est grâce à cette pause que j’ai pu me mettre à jour dans le blog, et on est aujourd’hui le 4 août, il est temps de repartir sur la Loire à vélo pour vivre d’autres aventures!!!!

3 réflexions sur « La côte ouest »

  1. C est génial. Merci du partage sur une des 1ères photos y a une ombre on dirait une licorne . Magnifiques photos .

  2. Que d’aventures !!!! Tu peux être très fière de toi 👏👏 💕💕

  3. Vive les bricolos du dimanche !

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