Donc mercredi matin, je me réveille, j’ai dormi pas trop mal même si le camping est aussi bruyant. Et ca sent toujours le pipi de chat au réveil…
Je me motive, et l’idée c’est de bosser un peu, défaire le camp et aller prendre le train depuis Beaucaire pour Montpellier. J’aurai aimé aller visiter le château de Tarascon, qui en plus est gratuit pour moi jeune étudiante de Master de Tourisme 🙂 Mais trop de boulot avec les derniers devoirs à rendre, je me dis que je le ferai une autre fois, quand je ne serai pas seule…
Et bien il semble que le mercredi a décidé de faire tirer un peu plus la loose…. Je suis prête pour aller prendre le train de 10h39 à Beaucaire. Seulement la gare de Beaucaire… ce n’est pas vraiment une gare, mais un quai. Et l’accès n’est pas évident. Après avoir compris le côté de passage du train, je me rends compte que je ne peux pas accéder au quai car les 2 gars qui font une réparation de je ne sais quoi sur le quai ont garé leur voiture sur le chemin d’accès, impossible d’y accéder! Le temps que je réussisse à me manifester, le train me passe sous le nez… Bon.
Je vais me boire un diabolo menthe en terrasse, et je prends mon mal en patience, j’en profite pour continuer à bosser. Puis l’avantage c’est que le train de 12h30 est à seulement 5€au lieu de 14,90€, ca fait des petites économies sur un train que je n’étais pas forcément censée prendre au départ…
Je finis par réussir à accéder au quai, dont voici quelques images.
Une fois dans le train, je souffle… mais pas longtemps! Le train, qui était en retard de 5min, a un problème technique, ils nous font changer de train en gare de Nîmes! Étant donné que je pensais que peut-être ce serait un train avec des marches, j’avais enlevé toutes les sacoches de mon vélo et je l’avais accroché en l’air, non sans me faire mal au poignet….
C’est parti pour le branle-bas de combat, je sors tout sur le quai et j’équipe mon vélo à la vitesse de la lumière, comme jamais je ne l’avais fait. Le train de substitution n’est pas sur le quai d’en face, ce serait bien trop simple, il est devant notre train donc je dois me dépêcher. Je réussis à monter dans l’autre train, cette fois avec toutes les sacoches accrochées, et je finis par m’asseoir par terre à côté de mon vélo, les places à proximité sont prises…
Une fois à Montpellier, je me rends au centre commercial Odysseum, où se trouve le magasin Apple. J’abandonne mon vélo dans le parking voiture, en l’attachant bien mais pas sereine, et je me dirige vers Apple. Finalement, ils me changent l’écran, j’attends quand même 1h30, pour la modique somme de… 139€. J’avais pas prévu cette dépense, en même temps c’est finalement la solution la moins onéreuse pour avoir un appareil photo qui prend de belles vidéos, et qui peut aussi servir de téléphone de substitution au cas où… et il s’avère que l’écran que m’avait changé la SFAM (assurance d’appareils électroniques à laquelle je vous invite à ne JAMAIS JAMAIS souscrire) était une daube, ils avaient remonté n’importe comment le bloc écran ce qui m’avait déjà valu de faire appel à un réparateur près de chez moi… Maintenant j’ai un iPhone en bon état et un écran très bien monté.
Je quitte Montpellier quand même vers 17h30, après avoir acheté une multiprise et une petite rallonge afin d’être plus efficace dans le rechargement de mes nombreux appareils électroniques, et l’objectif c’est de me rendre à Palavas-les-Flots, à un camping où je suis déjà allée durant mon voyage en août 2019, et ainsi de voir la mer 🙂
Je m’installe tranquillement au camping, et décide de me préparer une salade de concombres, et d’aller manger sur la plage, peut-être me baigner. Je ne me baignerai pas car trop froid! Je suis toujours étonnée comme en bord de mer ca se rafraichit le soir et le matin d’ailleurs aussi.
Le soir je m’effondre, et je décide surtout de rester 2 nuits à Palavas-les-Flots : j’ai un devoir à rendre le vendredi 10 avant 12h que je n’ai pas commencé, et je n’ai pas le choix de bosser toute la journée si je veux espérer rendre un devoir!
Avant d’aller me coucher, je me balade dans le camping et je découvre le barnum où ils font les activités du soir : ce soir c’est karaoké! Forcément je suis critique, jusqu’à ce que je découvre qu’ils sont en train de passer une chanson de johnny, mais qu’ils sont en train de « chanter » en langue des signes! Je trouve ca génial! L’après-midi, il y a eu un atelier d’initiation à la langue des signes française. Comme quoi il y a vraiment de belles initiatives dans les campings, il faut casser cette image de bof qui lui colle à la peau.
Le matin du jeudi je me réveille tôt, un peu avant 6h, et je décide d’en profiter pour voir le lever de soleil depuis la plage. Alors, le soleil ne se lève pas sur l’eau (puisque l’eau est au sud), mais ca fait quand même une lumière magnifique et je prends beaucoup de photos, de moi notamment! On est toujours hyper photogénique dans une telle lumière dorée, alors j’en profite, à défaut d’avoir d’autres modèles à disposition!
C’est mon côté romantique ^^
Le reste de ma journée se passe principalement dans ma chaise de camping, avec la tablette sur les genoux, à lire mon cours, prendre des notes, et réfléchir à ce que je vais bien pouvoir écrire dans mon devoir à rendre. Les mouettes se baladent dans le camping, une vient me rendre visite.
Rien d’excitant durant cette journée donc, juste un petit café croissant le matin à l’entrée du camping, le midi je mange une barquette de frites pas bonnes et une tomate-mozza, le soir je me fais un melon et une despe avec des tartinades chèvre-basilic.
Malgré ma journée de travail, je n’ai pas du tout fini le soir, car j’avais tout le cours à lire pour espérer savoir de quoi je dois parler dans le devoir, et du coup le lendemain matin rebelote, je travaille jusqu’à ce que j’envoie un travail qui ressemble plus à un brouillon vers 11h30. Bon, j’ai rendu un truc et il me suffit d’avoir 4 pour avoir la moyenne avec la compensation des autres matières.
Je pars donc vendredi vers 12h30/13h après avoir plié la tente, me prend un sandwich que je mange sur la plage avant de partir direction l’ouest le long de la côte.
Je fais une pause à la plage des Arresquiers, cette superbe plage de galets connue pour ses plages nudistes 🙂 C’est mon arrêt traditionnel à chaque fois que je passe par là 🙂
Je me baigne et ca fait du bien, car il fait chaud. J’ai d’ailleurs pris un coup de soleil de fou sur les bras, car le vent m’a empêché de sentir mes bras qui brûlaient jusqu’à ce qu’il soit trop tard…
Je pédale plus de 50km cet après-midi, je dépasse Sète et je me rends compte que c’est ambitieux car après Sète il y a une longue ligne droite sans campings, avec vent de face, le long des plages, et il faut pédaler, je suis fatiguée…
(spéciale dédicace à Arno et Cynthia!)
J’arrive vers marseillan-plage, où il y a une multitude de campings. Je vais jusqu’à un camping dont l’accueil est fermé, ils me disent que je peux m’installer et que je réglerai demain, mais le prix est de 35€ la nuit!! Et que c’est le camping le moins cher du coin! La blague! Heureusement, j’ai hésité à m’arrêter mais juste un peu avant j’ai vu un camping 2 étoiles, « Le paradou », je les appelle et il leur reste de la place, je suis la bienvenue, pour 10€… Je fais demi-tour du coup, et je tombe sur un camping au top! Tout petit mais personnel adorable, camping convivial et pleins de ces petites attentions qui font la différence! Sanitaires hyper propres, douches pratiques, papier W-C disponible à l’extérieur des toilettes, savon pour se laver les mains… Mieux que beaucoup de campings beaucoup plus chers! Une adresse à garder en mémoire et à recommander.
Je me fais un repas salade d’endive, et je commande une salade/oignons/olives pour 3,50€ faite maison et pas en plastique comme dans d’autres campings… vraiment top.
Là on est déjà samedi matin, j’ai passé une bonne partie de la matinée à me mettre enfin à jour niveau blog, je vais essayer de pédaler un peu et il faut que j’avance sur le rendu du travail du Projet Collectif Tuteuré de mon Master que nous devons rendre demain 12h dernier carat, mes collègues comptent sur moi…
A suivre.