Jour 2
64km
Bon alors déjà pour préciser, cette journée a changé de destination puisqu’à la base je devais m’arrêter à la roche guyon et dormir dans un merveilleux gîte… mais heureusement j’ai appelé quelques jours avant et malheureusement le gîte est pris d’assaut par une classe d’enfants… Damn. Mais finalement Isabelle avec qui je travaille sur le spectacle « Hoc ou le nez » accepte de m’héberger chez elle! Du coup hop, on rajoute quelques km au compteur et c’est parti pour la route jusqu’à limetz villez en passant par la roche guyon, un village classé plus beau village de France, à flanc de seine, avec une colline au dessus.
Qu’ai-je parlé de signes hier? Que nenni, aujourd’hui les gouttes sont bien au rdv et elles n’ont que faire de mes états d’âme!
Donc c’est parti pour une pluie fine en continu de 9h à 15h. On aime pédaler sous la pluie… bon Fred pourrait me dire : « c’était pas la pluie de la Loire! ». Certes. Et comme il faisait une température correcte ce n’était pas si désagréable, je n’ai même pas sorti le poncho. Mais c’est quand même pas l’idéal la pluie, sauf si on a décidé de transformer ses sacoches en mode camouflage (terre et feuilles viennent agrémenter la déco des sacoches, surtout à l’avant).
Et j’ai fait moins de km, mais le dénivelé positif c’était pas le même! (malgré mon gps qui m’annonce 900 aujourd’hui contre 1000 hier, ce qui me fait douter de la qualité de calcul de ce dernier)
Bon, j’ai quand même commencé par un bon petit déjeuner avec Benoît, mon hôte, et une petite photo de départ, lui au boulot, moi sur mon vélo 😉
En voulant réparer un peu mon garde boues avant qui frotte contre le pneu, je me rends compte qu’en fait il me manque une vis de fixation du porte bagages au cadre!
Mais où est-ce que je vais bien pouvoir trouver ça? Après réflexion, recherches, je me rends compte que le plus simple c’est que j’attende de passer à gisors (jour 4), où je trouverai sur mon chemin un réparateur de vélo.
Ensuite je m’élance à l’assaut de cette météo capricieuse la motivation au plus haut et le courage dans les pédales.
Le départ de Conflans commence par un café dans un resto bar, puis routes et chemins s’ensuivent, assez jolis, le long de la seine puis de l’Oise.
Ensuite je découvre malgré moi, car je devais prendre l’itinéraire à l’intérieur de l’Oise mais je ne l’ai pas trouvé, cergy village, qui est vraiment mignon.
Puis je décide de privilégier parfois la route aux chemins qui pourrissent mon vélo avec la pluie et qui me ralentissent terriblement contrairement à la route. Et j’arrive à la passerelle rouge de cergy, qui est dans l’alignement des Champs Elysées et du Louvre.
et là, après avoir passé cergy, c’est le début des champs et d’avoir la sensation jouissive de quitter la région parisienne!
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Ensuite, j’ai tenté d’éviter un peu les chemins mais c’est pas évident, je me suis prise beaucoup de chemins à cailloux qui tapent bien les fesses, des chemins à grimper dans les côtes… mais jamais je n’ai poussé! C’est déjà ça!
Je devais pique-niquer, mais devant la météo qui continue à me rincer, je décide de me faire plaisir : resto! Pas mauvais mais cher pour ce que c’est selon moi. Puis en parlant avec mes voisins de table, qui sont aussi cyclistes intermittents, l’homme me propose d’aller chercher un fil de fer dans sa voiture pour remplacer ma vis manquante! Et hop! En un tour de pince, mon porte bagages avant ne bouge plus! C’est génial cette solidarité de cyclo!!!
Bon par contre le resto à midi… un peu lourd pour repartir sereinement. Pas à faire tous les jours.
C’est arrivée à chaussy que j’ai décidé de changer d’itinéraire et de bifurquer sur la D171, qui passe par Chérence et m’emmène sur la route des crêtes, jolie route (mais très passante) avec vue sur la seine en contrebas, pour arriver sur ce fameux village de la roche guyon.
Et bien j’y suis arrivée! En fait le plus compliqué ce n’est pas d’y aller, c’est d’en repartir! Parce qu’en bas c’est à moins de 100. En haut c’est à plus de 150!
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Après cette escapade, je me dirige lentement (ça monte!!!) mais sûrement vers limetz villez, en pensant à offrir mes fleurs cueillies à Isabelle en arrivant, et en me disant que quand même le 2ème jour c’est plus éprouvant!
Après un repas délicieux, je finis cette journée avec une grande envie d’être à demain!