65km
Je quitte un camping au bord du lac pour un camping à la maison : les propriétaires utilisent tout simplement leur maison comme camping. Pourquoi pas, l’homme qui m’a accueilli est très sympa, même si sa prononciation se mélange entre l’accent picard et très probablement l’accent imbibé. M’enfin, le sol est plat, il y a de quoi se laver et il a une bière à me vendre alors que je n’en avais pas!
Revenons en à nos moutons : la journée tourne autour du temps puisqu’au lieu de partir à 8h maximum, heure que je m’étais fixée, je ne décolle pas avant 9h30. Quelques moments après être partie, je rencontre un lapin qui s’enfuit à mon approche. Ça y est, je me crois Alice au pays des merveilles. Et quand je me retrouve dans les chemins de forêt, je me demande si je vais rencontrer chafouin!!! Et à l’arrivée à mon camping le soir, de nouveau un lapin… coïncidence?!
Bon sinon, la journée s’annonce fraiche et je pars avec les chaussures trempées de la rosée du matin dans les herbes hautes dans lesquelles j’ai planté ma tente. C’est con.
Mais le soleil arrive vite, et c’est un plaisir d’avancer, gravir les côtes et prendre à fond les descentes. Parce que oui sur cette étape il y a du dénivelé. Je mouille la chemise!
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Je m’arrête souvent pour regarder, prendre des clichés, me ravitailler…
Le long de L’Epte…
je m’arrête également à gisors pour ma fameuse vis manquante: chez « la petite reine », pascal Corni me change la vis et me trouve même le cache en caoutchouc manquant, et m’offre une vis supplémentaire au cas où! Et me réajuste mon garde boues avant qui me rendait folle à frotter ma roue et que je ne savais pas comment régler! Et tout ça pour un sourire! Alors j’ai pris une photo avec lui et je vous conseille de ne pas hésiter à passer le voir en cas de coup dur!
Je croise ensuite de nombreuses églises ou abbatiales du 10eme, 12ème siècle, classées monument historique, mais aussi de magnifiques corps de ferme… il fait bon vivre en campagne, ca se sent dans certains de ces charmants villages. Je quitte la haute Normandie pour la Picardie, et je sens le changement sans pouvoir expliquer, peut-être plus la campagne « profonde » hihihi.
Gisors
Bouchevilliers
Neuf-marché
Saint germer-de-fly
Ménerval
Je trouve un spot idéal pour ma pause repas, une place dans amécourt il me semble, avec une table, la balançoire… le gîte dans un vieux corps de ferme m’offre l’utilisation de leurs toilettes 😉
Ensuite Des champs, des vaches, des ânes.
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Je fais un léger raccourci par une voie verte qui n’apparaissait pas sur mon guide et qui m’obligeait à faire un plus grand détour, très bon choix pour 1. Éviter la circulation automobile, 2. Tenter d’arriver plus tôt.
La soirée est courte, car j’arrive à 19h au camping… montage de tente, douche, repas, puis tentative d’écrire un article malgré la faible connection…
le vent est fort et la nuit s’annonce froide, mais c’est bien ça me force à me coucher tôt bien emmitouflée dans mon duvet.